La mère de Hugo est au chômage. Le père de Karine aussi. Quant à Anthony, Cyril, Flavien, ils jouent avec l' alcool sous le nez de leurs parents, trop occupés à lutter contre la précarité. Et Bruno, lui, s' oublie dans les jeux vidéo. Le temps d' une nuit, toutes ces vies vont se croiser. La Crise ne touche pas que les parents.
Ce livre court à la lecture facile grâce au découpage en courts chapitres (6 chapitres, 6 enfants) et à l’écriture simple pose bien le mal-être actuel des ados, complètement paumés face à la crise qui touche leurs parents. Faire finir le roman par le chapitre consacré à « l’homme » qui à mon avis ne sort pas grandit de cette histoire est une bonne idée. Une vision de la réalité économique actuelle où chacun essaye de trouver un moyen d’évasion comme il peut. Pas très gai….
Béatrice