A l’origine de ce récit on a un devoir d’anglais qui a pour thème : rédigez une lettre à une personne décédée. Laurel choisi de l’adresser à Kurt Cobain, et lorsque le devoir prend une tournure trop personnelle, elle ne peut se résoudre à le remettre à son professeur. Paradoxalement, alors que le délai est dépassé, Laurel se prend à l’exercice, et se met à écrire quotidiennement. Elle se confit à des célébrités disparues qu’elle ne choisi pas au hasard. Amy Winehouse, Heath Ledger ou encore Jim Morrison, qu’elle admire ou que son entourage lui fait découvrir, ces personnalités disparut ont pour la plupart été connu pour leur comportement autodestructeur. Laurel qui s’enferme dans une bulle suite au décès de sa sœur, met par écrit tous ce qu’elle ne peut raconter à ses proches et se met à remplir des cahiers ou elle raconte sa première année de lycée, ses amies, le deuil porté par son entourage, ses amours et en dévoile chaque fois un peu plus sur ce secret qui lui pèse. Elle fini par révéler sa culpabilité sur les circonstances de la disparition de sa sœur qu’elle admirait et voyait comme un modèle.
L’auteur tiens un bon concept. La forme épistolaire, qui n’est pas la plus utilisée dans le genre romanesque, est intéressante, ajoutez y des confessions à des célébrités décédées et vous aurez ce genre de récit à part. Le lecteur partage un épisode sombre de la vie de Laurel, adolescente, qui est donc par définition à une période déjà pas si simple. Le récit traite de sujet tel que la séparation, la perte d’un être cher, mais en même temps apporte une dimension plus légère et à la fois profonde grâce aux références à des personnalités qui ont accompli de grands projest et que l’adolescente admire. C’est ce que ses deux amies appelleront sont éducation musicale. J’ai trouvé, pour ma part que ces références aux célébrités ne se marraient pas harmonieusement à l’intrigue dans le cas de notre récit. Peu être dans la forme utilisée, je n’ai pas accroché au style d’écriture de l’auteur qui aurai pu aller plus loin dans son projet en s’imposant une contrainte d’écriture lier au genre épistolaire, mais également au mode d’expression des protagonistes afin d’éviter quelque incohérence. Cela ne gênera pas forcément un lecteur moins exigeant sur le style d’écriture.
Mariame