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  • : Le blog de lecture-ado.over-blog.fr
  • : A l’initiative du Pôle Ressources Intercommunal Lecture (PRIL), structure intercommunale sur le territoire du Val de Seine (Yvelines), ce blog restitue les lectures du comité de lecture Ado réunissant documentalistes et bibliothécaires. Ce comité se réunit tous les 3 mois, il permet aux professionnels d’échanger, de discuter et de débattre de la littérature pour adolescents à partir de nouveautés proposées par notre libraire.
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A vos agendas

Le prochain comité de lecture aura lieu le jeudi 10 septembre 2015 à partir de 17h à la médiathèque des Mureaux.

Date à retenir pour 2015-2016:

Jeudi 3 décembre 2015

Jeudi 23 mars 2016

Jeudi 16 juin 2016

 

 

Archives

9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 09:57

Marie se réveille dans un lit, une chambre, le corps recouvert de cicatrices. Elle n’a aucun souvenir, tout ce qu’elle sait, tout ce qu’elle connaît de sa vie, c’est Victor qui le lui apprend. Victor, c’est cet homme qui était là à son réveil, qui prend soin d’elle, qui lui fait passer de nombreux tests médicaux…

Marie cherche à mener une existence normale, intègre un lycée privé. Elle fait souvent des crises avec vertiges et visions morbides. Rejetée par ces camarades de classe seul Liam, le beau gosse et champion de natation du lycée est intrigué et s’intéresse à elle.

Le démarrage est assez long, froid un peu à la manière d’une opération chirurgicale. Marie, avec ses envies d’ado et ses secrets d’adulte, est un personnage profond et intéressant. Au travers duquel est revisité le mythe de Frankenstein tout en apportant une dimension adolescente et psychologique au personnage.

Un dénouement qui laisse présager une suite autour d’une perspective d’intrigue plus tordue et plus sombre…

Estelle

Resurrectio d’Amélie Sarn (Seuil)
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:41

Hazel, 16 ans, atteinte d’un cancer stabilisé mais qui, elle le sait, l’emportera, obligée de se déplacer avec sa bouteille d’oxygène, participe à un groupe de paroles pour ados cancéreux. Elle va y rencontrer Augustus qui a perdu sa jambe mais est en rémission.

Hazel tombe sous le charme d’Augustus mais elle hésite, elle se sent comme une grenade dégoupillée et ne veut pas laisser derrière elle des gens éplorés.

Alors oui il y a une histoire d’amour et non ce n’est pas Love story !

Les protagonistes sont sensibles, ont des moments de désespoir mais aussi beaucoup d’humour et une grande lucidité. Héros ordinaires et terriblement attachants on est heureux, entre rires et larmes de partager leur projet fou.

John Green a créé une histoire touchante sans misérabilisme.

Laure

Nos étoiles contraires John Green Hachette
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:32

Suite au décès de leur père dans un accident de voiture Auguste, 14 ans, et Césarine, 7 ans, quittent leur appartement parisien avec leur mère pour aller vivre à la campagne chez leurs grands-parents.

Césarine qui est autiste suit des cours dans un institut spécialisé tandis que son frère entre au collège du village et se retrouve aussitôt pris en grippe par le directeur. Dans la même journée il va se faire un ami, Néné, découvrir que son prof de français connaissait son père et se faire agresser par les frères Montagues. Tout va se bousculer très rapidement, Augustus apprend que sa famille est impliquée dans une aventure périlleuse : ils appartiennent à un ordre secret, gardien de la liberté de pensée. Ils sont chargés de veiller sur les textes fondateurs de l’humanité et doivent faire face à leurs ennemis les Autodafeurs.

Roman d’aventure assez prenant, ce premier tome a comme narrateur principal Augustus. Sa narration est entrecoupée par celle de sa petite sœur qui relate les faits avec sa vision mais non sans une certaine acuité.

Un style vivant, beaucoup d’humour et du suspens !

Laure

Mon frère est un gardien Martine Carteron Les autodafeurs ; Tome 1 Rouergue (DoAdo)
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:16

Elin vient d’avoir 15 ans et comme chaque été elle va chez sa grand-mère sur une petite île norvégienne où elle retrouve ses amis. Mais cette année elle va faire la connaissance d’un nouveau venu, Carl, et l’été sera différent.

Roman facile qui se lit assez bien. L’héroïne est une adolescente sage qui va découvrir que les amitiés enfantines ne résistent pas toujours au temps qui passe, qui va tomber amoureuse, grandir.

Le roman n’est pas inintéressant mais assez plat.

Laure

L’été de mes 15 ans Tania Kjeldset Bayard jeunesse (Millézime)
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:15

“Audrey McCarthy est une geekette de terminale. Avant elle avait plutôt la cote au lycée. Mais depuis la disparition de son père elle traîne avec les mecs de la salle d’informatique, c'est-à-dire que niveau popularité elle peut repasser." (Résumé éditeur)

Public, la plus grande société informatique, organise un concours : créer l’appli la plus novatrice, le prix gagnant sera une bourse d’études. Audrey va se lancer dans l’aventure et décide de créer une appli permettant de trouver l’âme sœur. En voulant améliorer son invention elle va découvrir le secret du succès de l’entreprise.

Boyfriend app a été une bonne surprise. Je pensais lire un roman dit « pour fille » avec une histoire d’amour, j’ai découvert le quotidien d’une jeune fille marquée par la mort de son père qui souhaite avancer. On trouve dans son entourage de lycéenne les élèves lambdas, les sportifs, les coqueluches qui tiennent cour… Le périple de l’héroïne met également en évidence une société de consommation et toutes les dérives auxquelles peuvent se livrer les sociétés pour augmenter leurs bénéfices.

Laure

Boyfriend app de Katie Sise Panini books (Scarlett)
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:57

La rencontre improbable en période de guerre sainte entre un Barbare – Brasque le noir, à l’histoire chargée, mère morte en couche, père violant, mis à la porte de son village à l’âge de quatre ans et qui pourtant protège son peuple de l’invasion ennemis et de la servitude – et un (bon) ogre – Grandclapier doté d’un sens moral et d’émotions, et surtout éperdument amoureux de la reine Mathilde depuis l’enfance jusqu’à en faire des infarctus lorsqu’il s’en trouve à proximité. L’ogre et le barbare se racontent leurs passés, leurs aventures dans la méditerranée de l’ancien temps, leurs rencontres avec une femme-renarde, un sourcier ou encore des hommes poissons. Ils se confient sur leurs maux et déceptions affectives, et s’allient pour combattre leurs ennemis.

Un régal de drôlerie, d'invention et de féerie. Jubilatoire! S’exclament l’éditeur et je partage cet avis. Sur fond d’ogre, de géant et de quête à la licorne, Joann Sfar que l’on ne présente plus s’essaie encore une fois au roman. Avec humour, il dépeint une société de l’ancien temps où, ancienne religion (polythéiste) et nouvelle religion (le du dieu unique) ne parviennent plus à cohabiter. Des illustrations en noir et blanc de l’auteur viennent se joindre à des textes de qualités. Toutefois si le roman est présenté comme de la lecture jeunesse, la violence de certaines scènes, les propos crus et le récit général s’adressent selon moi à un public adulte.

Mariame

Grandclapier de Joann Sfar (Gallimard)
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:47

A l’origine de ce récit on a un devoir d’anglais qui a pour thème : rédigez une lettre à une personne décédée. Laurel choisi de l’adresser à Kurt Cobain, et lorsque le devoir prend une tournure trop personnelle, elle ne peut se résoudre à le remettre à son professeur. Paradoxalement, alors que le délai est dépassé, Laurel se prend à l’exercice, et se met à écrire quotidiennement. Elle se confit à des célébrités disparues qu’elle ne choisi pas au hasard. Amy Winehouse, Heath Ledger ou encore Jim Morrison, qu’elle admire ou que son entourage lui fait découvrir, ces personnalités disparut ont pour la plupart été connu pour leur comportement autodestructeur. Laurel qui s’enferme dans une bulle suite au décès de sa sœur, met par écrit tous ce qu’elle ne peut raconter à ses proches et se met à remplir des cahiers ou elle raconte sa première année de lycée, ses amies, le deuil porté par son entourage, ses amours et en dévoile chaque fois un peu plus sur ce secret qui lui pèse. Elle fini par révéler sa culpabilité sur les circonstances de la disparition de sa sœur qu’elle admirait et voyait comme un modèle.

L’auteur tiens un bon concept. La forme épistolaire, qui n’est pas la plus utilisée dans le genre romanesque, est intéressante, ajoutez y des confessions à des célébrités décédées et vous aurez ce genre de récit à part. Le lecteur partage un épisode sombre de la vie de Laurel, adolescente, qui est donc par définition à une période déjà pas si simple. Le récit traite de sujet tel que la séparation, la perte d’un être cher, mais en même temps apporte une dimension plus légère et à la fois profonde grâce aux références à des personnalités qui ont accompli de grands projest et que l’adolescente admire. C’est ce que ses deux amies appelleront sont éducation musicale. J’ai trouvé, pour ma part que ces références aux célébrités ne se marraient pas harmonieusement à l’intrigue dans le cas de notre récit. Peu être dans la forme utilisée, je n’ai pas accroché au style d’écriture de l’auteur qui aurai pu aller plus loin dans son projet en s’imposant une contrainte d’écriture lier au genre épistolaire, mais également au mode d’expression des protagonistes afin d’éviter quelque incohérence. Cela ne gênera pas forcément un lecteur moins exigeant sur le style d’écriture.

Mariame

Love letters to the dead d’Ava Dellaira (Michel Lafon)
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:40

L’été de ses treize ans Sophie le passera à Oak Cottage auprès de sa grand-mère. Elle abandonne alors ses habitudes dans la très urbaine Nouvelle Orléans de 1960 où elle vivait avec ses parents avant leur divorce, pour un environnement plus conventionnel et archaïque. Pour échapper à l’ennui, la solitude mais surtout à la compagnie de sa très stricte grand-mère nostalgique du temps où la famille Fairchild possédait des plantations de canne à sucre et des centaines d’esclaves, Sophie occupe ses journées à des promenades dans la propriété familiales. C’est d’ailleurs au cours de l’une de ses ballades dans le labyrinthe du domaine qu’elle fera la rencontre d’une étrange créature auprès de laquelle elle fera le vœu de vivre des aventures fantastique, comme le héros de son roman préféré. Elle se retrouve alors propulsée dans la plantation de canne à sucre cent ans en arrière. L’aventure tourne mal, la dureté de son nouveau sort d’esclave de ses propres ancêtres contraste totalement avec sa vie dans la bonne société d’une Louisiane ségrégationniste. Pour sortir de ce rêve réaliste qui vire vite au cauchemar, il faudra à Sophie retrouver l’étrange créature.

Une intrigue captivante. Le suspense et l’émotion sont au rendez-vous. Il s’agira pour l’héroïne d’une véritable leçon de vie, de solidarité et d’humilité. Le lecteur se trouve plongé dans les aventures d’une jeune fille de la ville dans le Bayou, un savant mélange d’histoire et de fantastique. Les références historiques consolident l’intrigue, il aura fallu 18 ans à l’auteure pour écrire ce roman. Il sera d’ailleurs présenté comme : « Un très beau roman d'initiation à l'esclavage avec juste ce qu'il faut de fantastique, … » par Michelle Nikly, traductrice de la version française.

Mariame

Le labyrinthe vers la liberté de Delia Sherman (Hélium)
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:38

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, quelque part en Europe, Adam, 9 ans, est conduit dans la forêt par sa mère pour qu’il échappe aux rafles des juifs. Quelques heures plus tard, il y rencontre un autre garçon, Thomas, laissé seul pour les mêmes raisons. Ils y resteront de longues semaines, apprenant à survivre. Leur quotidien : « Nids » à la cime des arbres, repas de baies, parfois agrémenté de pain et de lait donné discrètement par une autre enfant. Thomas, garçon inquiet et savant, et Adam, avisé et à l’aise dans la forêt, apprennent à se connaître, à se soutenir et à réfléchir ensemble.

Une belle histoire d’amitié et d’entraide entre deux enfants, plongés dans une situation inédite et dangereuse, qu’ils affrontent avec courage.

Florence

Adam et Thomas d’Aharon Appelfeld (Ecole des loisirs)
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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 16:37

La vie de Manon bascule lorsqu’elle apprend que son frère Théo est mort électrocuté sur la rail du métro parisien. Persuadée qu’il s’agit d’un meurtre, elle décide de mener une enquête qui la conduira dans les profondeurs du métro parisien et du monde clandestin du graf.

Une intrigue bien menée qui plonge le lecteur en apnée sous terre en compagnie d’une jeune fille déterminée à trouver la vérité et rendre justice à son frère. Deuil, racisme et tolérance sont les maîtres mots de ce récit qui nous aide à porter un regard plus juste dans notre société qui va parfois à l’encontre d’une réelle prise conscience.

S.O

20 pieds sous terre, Charlotte Erlih / Actes Sud junior
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