Dans le Wyoming des années 1950, la vie de Joseph est faite de petits rituels. L’adolescent livre les journaux tous les matins pour rembourser le crédit de sa bicyclette qu’on lui accorde grâce à son audace. Il pratique la lutte et apprécie les simples plaisirs de la vie. Dans cette routine, un rite est plus particulièrement attendu du jeune homme, celui qu’il partage avec le garagiste et ses deux filles et qui consiste en la découverte du visage de la fille du mois dans un calendrier à pin-up. Celle de septembre 1952 captive Joseph qui, soutenu par les habitant de la ville décide d’aller à la rencontre de celle qu’il aura nommé Hope. Le voyage qu’il entreprend à la suite de son enquête en se fiant à son instinct sera à l’image du garçon plein de détermination qu’il est.
Dans cette quête de l’âme sœur ce n’est pas sur l’intrigue que l’on s’attarde mais sur la philosophie du personnage atypique qu’est Joseph et ce destin singulier. Hope n’est pas sans rappeler L’attrape cœur de J. D. Salinger que notre protagoniste évoque par moment. Dans un contexte historique d’après guerre, ce dernier évolue dans un milieu anticommuniste et raciste et sera amené à se questionner quant à la mentalité des habitants de Sheridan. Le récit au dimension spirituelle s’il brille par la qualité du texte se traine parfois en longueur, même s’il reste captivant.
Mariame